« La terre est vivante, elle respire, elle mange, et comme toute créature qui mange, elle a aussi besoin d’éliminer, éliminations qui se produisent diversement, et parfois par ce que l’on appelle des éruptions volcaniques. Et puisque la terre est vivante, elle ne reste pas non plus insensible aux activités des humains qui l’habitent et qui ne cessent de la bouleverser et de l’exploiter dans leur seul intérêt. Ils la retournent, la fouillent, la creusent ou l’aplanissent, sans jamais se demander s’ils ne sont pas en train de déranger un ordre qu’ils ne comprennent pas.

La terre reçoit tout cela comme des démangeaisons, des piqûres, des blessures, et alors de temps à autre elle donne une chiquenaude afin de se débarrasser de ces importuns. Les humains doivent prendre conscience qu’ils vivent sur la peau de la terre qui les supporte. Elle supporte leurs agissements quelques minutes (c’est-à-dire, à son échelle, quelques milliers d’années), mais à la fin elle se fâche. Alors, ils sont terrifiés, ils souffrent, mais accepteront-ils d’apprendre la leçon ? »

Omraam Mikhaël Aïvanhov